Tant de bleu, Tant de Blanc, Tant de rouge
C’est pour ça que nos anciens voient rouge
Le crépuscule est arrivé pendant que leurs yeux étaient
fermés
Ils ont tenté de riposter mais se sont fait attraper
En être noir
N’arrivant pas à se voir
Forcé.e à regarder le miroir
A exister dans un reflet
A exister comme un reflet
Pour qu’ils puissent eux se nuancer
En garde des miroirs
Les esprits y guettent le soir
Réclamant leurs espaces et leurs temps
Leur grâce et leur sang
Ici noir ne sera pas couleur mais sera état
Tel une cyanophyte je sera donc le premier pas
le debut des temps – le debut des gens
le debut du
rang Et aura 10mille ans
On fera donc une
halte au pays de l’altérité
Avant
d’embarquer sur le front des fortes marrées
Pour puiser
ailleurs - trouver la sueur, le labeur, la douleur
Car de lames en
larmes nous avons pu nous abreuver
Et il
pleut donc l’humidité nous a laissé
pourrir de l’intérieur
et
la sècheresse elle détient pour sûr tout l’extérieur
Huile, karité, tout y
est pour ne pas de s’effriter
Moi je
suis déjà particule de cendre feu et feu né.e
Enfaite on a fini de se taire et on a fini de se terrer
Cette terre on la saisie et vous verrez bien ce qu’on en
fait
Enfaite on a fini de se taire et on a fini de se terrer
Cette terre on la saisie et on verra bien ce que vous ferez
Craindre l’autre ou feindre l’hôte
Pour l’un peu pour l’autre tous les enjeux
Car cette énergie a quelque chose de sauvage qu’on ne
supporte pas
oui omettre c’est fauter mais ça n’empêchera pas d’exister
Nous sommes les ombres de nos anciens
Comme cela dans 100 ans je reviens
A s’agripper à l’infini présent
A réinventer l’oublier temps